Dans quels cas effectuer un test de paternité ?

Le test de paternité est uniquement réalisé dans une procédure judiciaire pour établir le lien de filiation entre un enfant et le présumé père. Il est le plus souvent réalisé à la demande de la mère qui veut faire valoir les droits de son enfant et obliger le présumé père à prendre ses responsabilités. Mais, un homme peut également demander un test de paternité en cas de doute.

Les motifs courants d’un test de paternité

Le test de paternité est ordonné par un juge du tribunal de grande instance saisi au préalable par un avocat. Il peut être demandé par l’enfant ou sa mère s’il n’a pas encore atteint sa majorité pour impliquer le présumé père. Le test de paternité est amorcé en général dans le cadre d’une relation non officielle entre le père et la mère. Ainsi, cette dernière doit prouver l’existence d’une relation intime entre eux durant 180 à 300 jours avant la naissance. Le test de paternité est effectué pour établir ou contester un lien de filiation, pour obtenir ou supprimer une pension alimentaire, pour appliquer ou supprimer les droits de l’enfant dans le cadre d’une succession.

Les autorisations nécessaires pour un test de paternité

Le test de paternité est souvent lancé par la mère ou l’enfant, mais requiert le consentement du présumé père. De toute façon, ce dernier doit se soumettre à des tests en laboratoire pour réaliser la recherche de paternité. Le présumé père peut toutefois refuser le test, mais ceci peut être interprété comme un aveu de paternité par le juge. Il existe deux méthodes pour réaliser un test de paternité. D’abord, il y a l’examen comparé des sangs. Ensuite, il y a le test ADN ou l’identification par empreintes génétiques en prélevant un échantillon de salive. Le test de paternité est fiable jusqu’à 99,9%.

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